Cette photo prise cet après-midi dans Belledonne montre au loin la couche de pollution qui depuis une semaine recouvre la cuvette grenobloise. Malheureusement, beaucoup d’habitants au travail ou n’ayant pas les moyens d’aller en altitude restent plongés depuis une semaine dans cette pollution qui irrite nos bronches et pique nos yeux.
L’Ascoparg qui surveille notre air et alerte les autorités dès qu’un niveau de pollution est atteint relève le caractère inhabituel de cette pollution en plein hiver. Il va bien falloir nous y habituer : la pollution ne frappe plus seulement l’agglomération pendant la canicule, mais aussi en période d’anticyclone où les poussières stagnent dans la cuvette. Devant cette urgence écologique de diminuer les émissions de poussières, seul un plan d’ampleur réduisant les circulations non indispensables en véhicules individuels et améliorant l’isolation des habitations pourra réduire les émissions de polluants. Au lieu de cela que nous propose t’on ? Une rocade à 600 millions… Cherchez l’erreur !