Le président du Conseil général n’aime pas la contestation. Il l’avait déjà montré en fuyant la manifestation des pompiers lors de l’inauguration de la ligne 3 du tram. Il a aussi écrit son mépris des «minorités agissantes».
Pour la Rocade Nord, André Vallini a commencé à élargir le périmètre de la consultation au delà des citoyens réellement concernés. Il a ensuite bidonné des questions orientées demandant aux électeurs s’ils étaient pour ou contre la suppression des bouchons. Comme il n’était pas sûr que cela suffirait, il a même tronqué l’étude de trafic commandée à l’Agence d’Urbanisme en gommant l’impact réel de la Rocade Nord : augmenter le trafic automobile et baisser l’usage des transports en commun. La preuve en a été apportée aujourd’hui.
Voyant maintenant qu’il est allé trop loin, il annonce repousser les décisions concernant la Rocade Nord à six mois, soit après les prochaines élections municipales ET cantonales. Le premier des socialistes du Département n’est-il donc pas si sûr de le rester après les élections ? Tout cela est bien pitoyable pour la prétendue gauche qui aujourd’hui est la seule à défendre un projet du passé alors même que la droite au pouvoir décide au Grenelle de l’Environnement d’arrêter la construction des autoroutes…
MAJ : sur FR3 national aujourd’hui, la méthode Vallini par lui-même : «on décide le 9 novembre, on discute après…»