« En tant que Vice-président de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, j’ai interpellé ce matin Bernard Kouchner, Ministre des Affaires étrangères et européennes, sur les conditions de libération de Clotilde Reiss,… » ainsi commence le billet de Michel Destot sur son blog jeudi dernier. Est-ce en raison de la sortie du palmarès des parlementaires depuis leur élection il y a trois ans qui classe mon député à la 428e place sur 577, bon dernier des neuf députés de l’Isère, que celui-ci sur un sujet aussi essentiel pour Grenoble se sent le besoin de tenter sans succès de faire parler de lui ? Il est saisissant de constater le désintérêt de Michel Destot pour les travaux de l’Assemblée où il est censé remplir son mandat national pour lequel il perçoit une indemnité substantielle et aura droit à une retraite au régime très spécial. Vous me direz, s’il n’est pas présent en séance, c’est qu’il travaille en commission. Le site qui a fait ce classement est aussi éloquent à ce sujet : 18 interventions seulement en commission en 3 ans, lui qui se targue d’être vice-président de la commission des Affaires étrangères ! N’y a t’il donc que les voyages attachés à cette fonction qui l’intéressent ? En comparaison, je dois saluer François Brottes, premier de l’Isère et 2e des députés français qui prend la suite de Didier Migaud (premier, mais hors classement depuis sa nomination à la Cour des Comptes). François que je connais depuis 30 ans avant qu’il n’entre en politique, accroche à son palmarès 347 interventions, dont 167 en séance et 180 en commission… Il n’y a pas photo comme on dit…
Il serait bon d’établir le palmarès des élus locaux. Encore faudrait-il que les interventions en séance soient notées au procès-verbaux des conseils municipaux. mais le député-maire de Grenoble a supprimé ces mentions, comme il a depuis ce mandat et donc sans notre avis, arrêté la sténotypie et la transcription par écrit des « minutes » du conseil municipal, soit-disant par souci d’économie, alors que la dépense votée ce vendredi à La Métro est d’environ 10 000 € par an. Plus de trace et le tour est joué… C’est pourquoi désormais nous ajoutons sur notre site nos interventions prises en vidéo en plus de leur transcription écrite que nous mettons en ligne depuis plus de 8 ans (là pour les archives du dernier mandat)… Les électrices et électeurs pourront ainsi juger sur pièces du travail de leurs élus !