Trop c’est trop ! Les propos tenus par le chef d’orchestre à 13h ce dimanche sur Radio Classique (en ligne ici) dépassent les bornes admissibles. Qu’on en juge par ces quelques citations : « les électeurs font n’importe quoi…. les Musiciens du Louvre-Grenoble sont à la morgue, tout cela est derrière nous… Olivier Py disait “si le FN vient à Avignon, je m’en vais”… écologie rime avec néant…quand on veut diriger une grande ville, il faut avoir de l’expérience, du jugement… ». Je vous laisse découvrir la suite… Que l’on soit aigri après la décision de supprimer en 2015 la subvention annuelle de 438 000 € accordée à l’association « Orchestre de Chambre de Grenoble – Les Musiciens du Louvre » peut se comprendre mais que l’on vienne à comparer la municipalité de Grenoble avec le Front National est inexcusable, même pour un artiste si talentueux soit-il.
De quoi s’agit-il ? D’une association qui a un chiffre d’affaires de 3,7 millions d’euros, une réserve de plus de 400 000 €, une directrice dont le salaire mensuel serait de 8000 €. Quant au chef d’orchestre, il déclare toucher « un salaire symbolique », pourtant inscrit dans les comptes pour 53 000 €… Même s’il s’agit de brut cela représente 3 400 € ramené en salaire net mensuel.. Beaucoup de citoyens sont prêts à être payés ainsi symboliquement. Évidemment, cela est du pur populisme.. voire de la démagogie de rappeler cela.
Le talent ne fait rien à l’affaire. Il s’agit de fonds publics dont une collectivité est libre de juger de l’efficacité de leur utilisation. Un projet « L’Atelier des Musiciens du Louvre » avait été mis en avant par l’association pour y inclure une liste d’actions vers de nouveaux publics qui regroupait suivant la convention de 2005 :
- des projets musicaux aux formats originaux adaptés à une diffusion dans et hors des réseaux ou des publics habituels de la musique classique ,
- des projets pédagogiques à destination du jeune public,
- des projets de formation professionnelle à destination des conservatoires du Département et de la Région.
Malgré mes demandes réitérées en commission culturelle de la Ville dont j’ai fait partie pendant 13 ans, il n’a jamais été possible de savoir quelle part du budget de l’association était destinée à ces activités faute de comptabilité analytique précise. Depuis l’Atelier a disparu et les subventions versées au même niveau chaque année servent autant à financer les cachets d’artistes reconnus mondialement que les concerts gratuits devant des publics inhabituels (hôpital, espaces publics…). Ce manque de visibilité fait aussi partie des critères qui peuvent conduire une collectivité à revoir son aide.
Faire aujourd’hui à la nouvelle municipalité le procès d’agir contre la culture comme le font les municipalités FN est indigne, s’agissant d’une ville qui supporte une Maison de la Culture sans que l’agglomération n’y participe, qui a un des réseau de bibliothèques les plus grands de France, qui possède un musée d’intérêt national, un muséum, un conservatoire régional, dans quelques jours une salle des musiques amplifiées et un foisonnement d’associations culturelles qui pourront voir leur subvention augmenter suite au Chantier des Cultures lancé il y a peu.
Marc Minkowski n’a jamais été très présent à Grenoble; sa décision aujourd’hui de quitter notre ville montre qu’il préfère développer une carrière internationale que se consacrer au projet culturel pour lequel il devrait rester financé en 2015 par l’État, le Département de l’Isère et la Région. Comment vont réagir ces autres partenaires ? L’avenir le dira.
Et pas un mot de remerciements evidemment …et si on faisait le total global du montant de leurs subventions + salle+ fluides…de quoi faire le bonheur de pas mal de petites écoles de musique qui ne sont elles pas montées au créneau alors que leurs subventions sont en baisse, aucune visée politique chez Minkowsky ( qu’il défende son job et ses musiciens ok mais le contexte devrait lui ouvrir les yeux…personne ne nie son art ni le professionnalisme de ses musiciens mais on peut faire du local avec l’argent local et surtout redistribuer plus équitablement…à mon avis d’autres verrous devraient sauter…le partage…une notion à appliquer à soi même, dur,dur. Celà m’aura permis d’apprendre que depuis 13 ans vous avez tenté en vain d’infléchir la politique culturelle…c’est bien long…pour une municipalité ” de gauche”.)
Cet orchestre est très bien géré et c’est justement ça le problème avec sa subvention, ils en dépendent énormément.
Si on avait baissé sa subvention on ne l’aurait peut-être pas entendu non plus, comme les écoles de musique, sauf qu’on ne la baisse pas, on la supprime totalement. on passe de 100% à 0%.
Et on leur laisse 3 semaines pour se retourner.
Il a un taux d’autofinancement énorme pour un orchestre de ville (les 2/3), et ceci est le fruit d’un travail exemplaire. C’est un des orchestres les moins chers de France (par rapport au nombre d’habitant), et l’un des plus célèbres.
Si la musique classique pose problème, très bien qu’on le dise, mais il ne faut pas faire croire que les Musiciens du Louvre constituent le problème, sinon on va forcément devoir mentir, et c’est ce qui arrive, notamment dans votre article.
Est-ce que vous cherchez sincèrement à comprendre les tenants et les aboutissants de cette histoire ?
Si c’est le cas, ne vous faites pas avoir par les “on dit” et vérifiez ce que vous écrivez et dites (je pense aux chiffres et rumeurs de l’article).
Vous pouvez même vous renseigner à la source : info@mdlg.net !
Par ailleurs, les finances de cet orchestres sont contrôlées par un commissaire au compte, par l’état, la région, le département et la ville. Donc si vraiment vous avez déniché quelques chose d’illégal, ou d’abusif, foncez chez un journaliste ou un avocat car vous tenez un gros dossier !
Ne croyez-vous pas que si il y avait eu un quelconque abus de la part de l’orchestre la municipalité ne l’aurait pas dénoncé ? Pourquoi se priverait-elle ?
Là elle patine justement avec de faux arguments… on se rend compte que non l’orchestre de dispose pas d’un an de répis financièrement et que la salle leur coûte de l’argent (il y a un employé pour s’occuper de la salle, pour la mettre à disposition des associations qui le souhaitent, et ceci gratuitement)
Vous dites Monsieur que Marc Minkowski n’est pas présent, mais il est question de la subvention de l’orchestre, pas d’une subvention pour Marc Minkowski.
60 concerts en Isère, 43 à Grenoble, dont la moitié gratuit… Si la ville estimait que l’orchestre n’était pas présent, il est toujours possible de faire évoluer un cahier des charges. En l’occurrence ce n’est pas ce qui lui est reproché.
Encore une fois, vérifiez vos sources, contactez-les, téléphonez-leur, vous n’avez rien à perdre à confronter vos arguments si vous cherchez honnêtement à comprendre la situation.
Bonjour Damien,
Je comprends vos arguments mais peut-on vraiment considérer l’orchestre des musiciens du Louvre comme un orchestre de ville, quand il n’emploie que 5 artistes locaux et développe la grande majorité de ses activités professionnelles en dehors de Grenoble en employant des intermittents pour la plupart parisiens ?
Beaucoup des activités iséroises font il me semble appel à des bénévoles.
Personnellement j’aimerais savoir à quel point la dimension professionnelle de l’orchestre se retrouve à Grenoble, et de manière plus pragmatique quelle part de la subvention est réellement profitable aux grenoblois.
Enfin vous dites que la subvention passe de 100% à 0%, c’est faux puisque la subvention en nature est maintenue, pour un cout de 100000€ environ, parlons donc plutôt de 100% à 18% ce qui n’est pas négligeable. Et si je ne m’abuse la ville continuera de faire travailler et donc financer l’orchestre via la MC2 qui achète les prestations, non ?
En tant que musicienne, j’ai été convoquée pour passer une audition sur Grenoble. Mr Minkowski devait se rendre à cette audition car c’était une audition pour violon solo, par 2 fois elle fut annulée ( Marc ne peut être là )….Je me suis lassée de préparer ces programmes d’audition ou j’étais refoulée pour cause de ” chef” indisponible à m’écouter … ! Il se trouve que quelques mois après ” les musiciens du Louvre” viennent jouer dans ma petite ville et j’entends des solos de violon épouvantables du 1er violon en place…!! Et j’apprends par certains collègues après le concert qu’il s’agit de son chéri du moment….
Alors défend t’il vraiment ” ses” musiciens ? La qualité ? L’artisticité d’une personne ? Dans ce genre d’orchestre les personnes d’1 certain âge sont arrêtés sur leur route mysicale pour excès de vieillesse…
Ce Monsieur est avant un homme roulant pour lui même ! Alors subventions ou pas, ça ne l’empêchera jamais de poursuivre sa route…,
coûte que coûte …
Grenoble et la culture ,je réagis aux discussions -rudes – par rapport au baisses et suppressions d’aides .Rappel ,notre association “la forge” a subi une baisse de 40% EN FIN D’EXERCICE ! il nous est dit ,que ça ne remontera pas les années suivantes.Si on veut faire “comme si” l’ aide devait etre le prix exact du “service rendu”,la subvention de la ville est pour le coup bien en dessous de ce que coute notre action sur la ville de Grenoble , .Mais c’est evidemment le passage à Zéro pour les Musiciens du Louvre qui fait du bruit au niveau national . Questions fondamentales sur le rapport entre les politiques publiques et les artistes ,quel contrat pour les compagnies subventionnées vis à vis des contribuables? un guichet ou on en veut pour tant d’euros avec décompte et tableau excel en fin d’exercice? qui fait l’expertise ? ce sont de vraies questions et on y réfléchit et on y répond depuis longtemps.Un des problémes, c ‘est que les interlocuteurs politiques changent trés souvent,et la culture n est qu un passage pour eux et pas une passion ni forcément leur choix…Les gens qui nous jugent connaissent de moins en moins nos métiers,et ils nous apprécient qu’aprés des années,juste avant de partir !! A Grenoble ,il y a une grosse différence entre ce qui est dit et ce qui est fait .je ne soutiens pas à tout prix Les MDL ,mais je pense qu il y a un débat à avoir .Ici ,il y a une violence implicite par rapport au fait qu on donne de l’argent à “l’élite” vs le “populaire”.Il faut absolument parler de ce mot ELITE qui n’est jamais dit mais qui est trés fortement pensé (cf les mots sortis lors de la rencontre sur “les cultures” au théatre de Grenoble le 8 Décembre,et ou beaucoup des artistes de cette ville sont sortis trés inquiets )
Bonjour, quelles sont vos sources, notamment pour ce salaire de presidente d’asso à 8000 euros ? Il “serait” de quelle source ? Où peut-on le trouver ?
Si j’ai mis le conditionnel, c’est bien que ces données ne sont pas faciles à vérifier. Cela étant je n’ai pas reçu de démenti depuis. Je les tiens d’une ancienne élue dont le groupe municipal était représenté dans le conseil d’administration pendant mes mandats, ce qui n’était pas le cas de notre groupe “Écologie et Solidarité” que l’on a toujours écarté malgré nos demandes. Les comptes d’une association subventionnée sont transmis à la collectivité qui les aide, mais ceux-ci venant d’une association de droit privé ne sont pas rendus publics. Pas sûr non plus qu’ils contiennent le salaire de toutes et tous, même si pour les sociétés au moins la loi exige que le salaire du PDG soit communiqué.
Chers tous,
La comparaison entre la mairie de Grenoble et le FN est scandaleux, c’est sûr et personne ne peut cautionner cela. Minkowski a toujours été excessif dans ces propos, parfois même totalement détachés de la réalité. C’est la raison pour laquelle il ne faut pas faire commenter certains artistes sur la politique…
Mais je partage parfaitement le point de vue de Raulin. Si on peut ne pas soutenir à 100% les Musiciens du Louvre pour diverses raisons, tous les acteurs culturels de la ville doivent s’inquiéter de l’avenir de la politique culturelle de la nouvelle municipalité. Quelle bêtise, de la part de certaines structures associatives grenobloises qui ont commenté dans divers articles apparus ces derniers temps, de “se réjouir” “du courage de la nouvelle municipalité” en espérant que “enfin la culture pour les Grenoblois” soit mise en place. Si la suppression (ou la diminution) des aides commence par des grosses structures, ça arrivera un jour aussi chez eux puisque le budget culture ne va jamais augmenter vu ce qui se passe actuellement dans l’économie française.
Une “culture élitiste”? Pour moi, le vrai “élitisme” est de considérer qu’une partie de la population, qui ne fréquente pas les lieux culturels soi-disant à cause de leur programmation “élitiste”, ne pourrait jamais comprendre ce qu’on lui propose si ce n’est pas assez “populaire”. Or, le travail des élus consistent non pas à supprimer tout ce qui est “trop intellectuel” et à le remplacer par quelque chose de “populaire” mais à donner la clé pour que tout le monde puisse apprécier ce qui est proposé y compris des offres qui paraissent au premier coup d’œil “trop intellectuelles” pour certains. Cela prend plus de temps que de proposer des choses “faciles” mais dans ce cas-là, on peut se demander où la culture va…
L’orchestre n’emploie que 5 musiciens locaux? Et alors? Les Grenoblois souhaiteraient que tous les musiciens soient résidents à Grenoble? Dans ce cas-là, au lieu de supprimer la subvention, il faudrait que la ville augmente largement cette subvention pour que l’orchestre puisse titulariser tous les musiciens en CDI ! Mais ce n’est évidemment pas la solution. La structure mixte (permanents + intermittents) est à l’heure actuelle le modèle économique le mieux adapté pour un ensemble de cette taille. Pourquoi? parce que le coût d’un concert peut varier d’un programme à l’autre. Si on avait 40 musiciens permanents (donc salariés mensualisés comme dans tous les orchestre permanents nationaux ou régionaux) et qu’on n’avait besoin que d’une vingtaine de musiciens pour certains programmes, on devrait payer 20 autres musiciens à ne rien faire. Il suffit de regarder les critiques qui ciblent certains orchestres permanents dont le coût reste exorbitent. D’où l’intérêt d’employer les intermittents qui ne sont payés que lorsqu’ils travaillent pour pouvoir budgétiser “à juste prix” chaque concert. Vous avez certainement entendu parler des intermittents dans la culture l’été dernier : La culture en France n’existerait pas sans les intermittents.
Quant au lieu de résidence des intermittents, il est absurde de penser que les musiciens classiques intermittents peuvent habiter en dehors de quelques grands pôles (Paris, Lyon, Bordeaux, Marseille, Lille…) car il n’y a pas suffisamment d’offres dans des petites et moyennes villes (Malheureusement la politique de décentralisation n’a pas encore fait son effet dans la musique classique). Pour “avoir suffisamment de cachets pour préserver ce statut” et “enchainer différents engagements dans quatre coins de la France”. Ceux qui viennent travailler chez les Musiciens du Louvre doivent travailler parfois chez Le Concert d’Astrée à Lille, à l’Orchestre National de Bordeaux-Aquitaine ou encore à l’Orchestre de Bretagne à Rennes !
Et si cet orchestre développe une activité internationale, c’est aussi grâce à cela que les Grenoblois peuvent entendre les solistes internationaux dans leur ville sans devoir se déplacer à Paris ou à Lyon. Et si on veut que son implication locale soit plus importante, ce n’est pas en supprimant le jour au lendemain la totalité de subvention qu’on peut discuter sereinement sur la possibilité de changer l’orientation ou la programmation me semble-t-il.
Il est absolument juste de critiquer le comportement excessif de M. Minkowski dans ces propos exagérés mais de là à justifier la suppression soudaine de subvention municipale sous prétexte que l’argent doit utilisé directement par les Grenoblois (donc pas d’intermittents parisiens, pas de solistes internationaux, pas de programmes trop élitistes etc.) me semble déplacé. En plus si on appliquait ce raisonnement au plan national, cela ressemblerait étrangement à la fameuse “préférence nationale” d’un certain parti de droite dont on fait allusion dans l’article. Ce qui serait évidemment fort regrettable.
Vous dites :
“Depuis l’Atelier a disparu et les subventions versées au même niveau chaque année servent autant à financer les cachets d’artistes reconnus mondialement que les concerts gratuits devant des publics inhabituels (hôpital, espaces publics…). ”
puis lorsqu’on vous demande vos sources vous dites :
“Je les tiens d’une ancienne élue dont le groupe municipal était représenté dans le conseil d’administration pendant mes mandats”
Est-ce qu’elle se serait moqué de vous ?
L’atelier existe toujours (il a changé de nom) et à budget constant ses projets sont aujourd’hui bien plus nombreux qu’il y a 5 ou 10 ans.
De 9 concerts en 2007-2008 on passe à 43 à Grenoble.
Merci de ne pas faire d’amalgame dans mes réponses. Mojo m’interrogeait sur l’origine du montant du salaire de la directrice que j’évoquais au conditionnel. Je tiens cette information et elle-seule effectivement d’une ancienne élue. Quant à l’Atelier, il m’est difficile de savoir s’il a survécu au différend qui a entrainé le départ de sa directrice il y a quelques années, puisque la convention désormais signée annuellement ne fait plus état de son action. Vous pouvez trouver ce document annexé à la délibération votée le 16 décembre 2003 pour la dernière encore en vigueur. Je serai d’ailleurs heureux de connaitre le budget consacré à cette action puisque vous m’apprenez qu’elle est encore clairement identifiée au sein de l’association.
Gilles Kuntz,
Je suis désolé pour l’amalgame, sincèrement…
je ne pensais pas que vous aviez fait cet article sérieusement, je pensais qu’il s’agissait d’un énième article volontairement mensonger pour justifier la décision de la municipalité.
Si ce sont vos convictions qui s’expriment et si vous ne relayez pas sur demande des propos qu’on vous a communiqué,
Comment pouvez-vous au moins ne pas chercher à savoir dans cette histoire ce qui est vrai et ce qui est faux ?
Et comment, pouvez-vous écrire des choses dont vous ignorez la véracité et que vous ne vérifiez même pas ?
Parce que du coup, vous regrettez les amalgames… et moi aussi…
mais quand même, vous avez bien écrit “Depuis l’Atelier a disparu ”
et vous dites désormais qu’ “il m’est difficile de savoir s’il a survécu”.
Est-ce qu’il y a d’autres choses que vous avez écrits sans savoir ?
Jibé,
Vous dites vous-même que l’Atelier a changé de nom sans me dire quel est son nouveau nom, ni son budget. Sur le site des Musiciens du Louvre le lien sur l’Atelier a disparu : “Désolé, mais vous cherchez quelque chose qui ne se trouve pas ici.”. La chffe de l’Atelier Mme Mirella Giardelli a bien quitté l’association suite à un différend… N’est-ce pas suffisant pour dire que “l’Atelier a disparu” ? N’est-ce pas à l’association de fournir les informations sur son fonctionnement ? Rien de ce que j’avance même au conditionnel n’a été démenti depuis que ce billet circule.
Quant au fait que j’agirai sur ordre, je vous laisse rechercher mes votes de la subvention au MdLG année après année : d’abstention, mon groupe a fini par voter contre; donc je reste cohérent avec moi-même.
Monsieur KUNTZ,
Votre billet démontre, s’il en était besoin, que la suppression de la subvention aux Musiciens du Louvre est un règlement de compte envers Marc Minkowski que vous attendiez depuis longtemps.
Le problème est que vous ne vous souciez ni des personnels d’administration, ni des musiciens permanents, ni des musiciens intermittents et encore moins des spectateurs. Ces spectateurs sont pour beaucoup des grenoblois de longue date qui ont soutenu l’orchestre par leur assiduité à venir aux concerts et par les impôts qu’ils ont payés. Vous n’avez pas dû souvent aller voir des concerts de cet ensemble et n’avez donc pas vu l’engouement du public, les salles de MC2 ou ailleurs étant toujours remplies. Vous n’avez sans doute jamais entendu les remarquables interprètes que l’ensemble a fait venir à Grenoble et qui ne seraient jamais venus à Grenoble sans les Musiciens du Louvre. Mais vous pensez peut-être que les grenoblois ne le méritent pas. C’est un peu trop élitiste, non ? Balayer d’un trait la subvention sans concertation ni discussion c’est se moquer totalement de ces grenoblois.
Enfin, on peut revenir sur la comparaison avec le FN. Vous vous en offusquez. Mais prenons le problème à l’envers. Si une municipalité FN avait supprimé sans discussion une telle subvention, tout le monde, presse, gouvernement, politiques (les verts et le front de gauche en premier) aurait crié au fascisme et à l’antisémitisme. Vous ne pensez pas ? Quand on prône la concertation, la co-construction, on l’applique à tout et pas seulement aux sujets annexes et pas seulement pour faire du buzz.
Bonjour Gilles Kuntz, je crois qu’il y a eu un problème avec mon commentaire précédent puisqu’il est toujours indiqué “en attente de validation”
je retente au cas où vous ne l’auriez pas vu, je disais donc :
Quand on tape “atelier musiciens du louvre” dans google on arrive là dessus :
http://www.mdlg.net/latelier-presentation/
Jusqu’en 2012 l’atelier a conservé la même dénomination (il n’a donc pas disparu en 2005), et depuis le programme s’appelle “ailleurs et autrement”.
la page de référence est ici : http://www.mdlg.net/actions-culturelles-territoriales/
et les différentes articulations du programme sont ici :
http://www.mdlg.net/avec-les-tout-petits/
http://www.mdlg.net/avec-les-ecoles/
http://www.mdlg.net/hopital-et-prison/
http://www.mdlg.net/avec-les-amateurs/
http://www.mdlg.net/avec-les-quartiers/
http://www.mdlg.net/avec-les-etudiants/
http://www.mdlg.net/dans-les-villages/
Bonjour Gilles Kuntz,
3ème message que j’envoie les 2 autres sont en “en attente de validation”.
Peut-être est-ce à cause des liens internet.
Je disais donc simplement (on va pas mettre les liens du coup sinon ça passe pas)
Quand on tape “atelier musiciens du louvre” dans google on arrive là dessus : (remplacer le tiret par un point) mdlg-net/latelier-presentation
Jusqu’en 2012 l’atelier a conservé la même dénomination et depuis le programme s’appelle “ailleurs et autrement”.
la page de référence est ici : mdlg-net/actions-culturelles-territoriales/
(remplacer le 1er tiret par un point)
et les différentes articulations du programme sont ici : (remplacer le 1er tiret par un point)
mdlg-net/avec-les-tout-petits/
mdlg-net/avec-les-ecoles/
mdlg-net/hopital-et-prison/
mdlg-net/avec-les-amateurs/
mdlg-net/avec-les-quartiers/
mdlg-net/avec-les-etudiants/
mdlg-net/dans-les-villages/
Vos commentaires sont validées…
… malgré le fait que je n’ai jamais écrit que l’Atelier avait disparu en 2005. Non c’était l’année de sa création…
Pour le reste. il y a aussi des liens qui tombent dans le vide sur le site MdLG alors qu’avant ils existaient…
A partir de celui-ci http://www.ac-grenoble.fr/educationartistique.isere/spip.php?rubrique66
Pas eu le temps de faire plus de recherches, désolé mais un deuil proche m’a éloigné du net…
Cordialement
Bonjour
Difficile de distinguer ce qui relève de l’info et du règlement de compte dans vos affirmations. En bref, en espérant que mon commentaire soit publié :
L’atelier que vous présentez comme disparu est plus vivant et moins élitiste qu’à l’époque que vous semblez regretter. Il suffit de voir le nombre de dates sur Grenoble (43 l’an dernier) et la diversité des lieux et publics (MJC, parcs, hôpitaux etc.)
Quant au montant de la subvention qui lui est alloué, j’imagine que, comme pour toute association, la subvention de la ville est conditionnée par un cahier des charges. Rempli ou non. (Rempli je suppose car la mairie n’est pas revenue sur ce sujet).
Il semblerait qu’au delà de cette subvention, l’Orchestre profite de ses recettes à l’étranger pour financer des projets Grenoblois proposés à moindre coût. Est ce dans le cahier des charges ou est-ce un bonus?
Sur les 100 000 euros de subvention correspondant aux locaux couvent des Minimes, si vous y êtes allés un jour, vous savez combien cette valorisation (qui varie selon les médias) est fantaisiste. Sinon, des articles ont été publiés sur ce sujet.
Concernant les salaires, c’est étonnant cette focalisation sur les salaires de l’équipe. Normalement, ils figurent dans le budget de l’association donc sont connus par ceux qui doivent les connaitre (les membres du CA). Quant au détail, il relève du privé non? Demande-t-on à Eric Piolle le montant de son chèque de départ d’HP? Vous ne nous donnez pas d’ailleurs le salaire de cette ancienne directrice de l’Atelier…
Le plus simple, plutôt que d’annoncer un chiffre et d’attendre un démenti, semble de demander directement aux intéressés.
“Sa décision de quitter la ville” : vous parlez bien du Chef d’Orchestre? J’avais cru comprendre au contraire que la décision lui était imposée. La nouvelle municipalité se “chargeant de l’aider à trouver d’autre ville'”. Trop aimables…
Trop d’a priori et d’approximations en effet, c’est trop!
Votre esprit procedurie ne fait jamais allusion aux attentes d un public fidèle passionné qu on respecte bien peu!
Je suppose que vous vous dites favorable à une culture de qualité pour le plus grand nombre….