La Bifurk : lieu d’expression libre ou instrumentalisé ?

La BifurkSamedi 28 octobre avait lieu à La Bifurk un débat en trois temps autour de la question : « Quel avenir pour des lieux d’expression en marge d’une politique institutionnelle ? ». Cette interrogation faisait suite aux pressions y compris financières que le cabinet du maire et des élus ont voulu exercer sur ce lieu pluridsiciplinaire et ouvert à toutes formes d’expression basées sur la solidarité et le respect mutuel.

La Bifurk avait en effet accueilli début juin les débats des opposants au projet Minatec regroupés sous le nom OGN (Opposition Grenobloise aux Nécrotechnologies). La police avait même cerné le lieu espérant y trouver les manifestants contre Minatec qui avaient taggué et brisé les vitrines d’une banque, actions à mettre au compte de casseurs que tout le monde dénonce. Au lieu d’y arrêter ces individus, les forces de l’ordre avaient dû se rabattre sur des manifestants s’étant exprimés à visage découvert au journal local de FR3. Ces derniers sont toujours poursuivis en particulier pour avoir refusé un prélèvement d’ADN lors de leur garde à vue.

Je déplore que les élus les plus impliqués par cette répression contre La Bifurk aient choisi la politique de la chaise vide lors de ce travail intéressant visant à définir les moyens de garantir l’indépendance entre partenaires autour d’objectifs communs. L’action culturelle n’a pas à être instrumentalisée par les pouvoirs publics. Nous avons pu travailler sur cette importante question avec les élus de la majorité présents de l’ADES et de GO.. Point d’élus ni du PS, ni du PC….

A propos Gilles Kuntz

Ancien conseiller municipal et d'agglo de Grenoble Habitant la Villeneuve Adhérent à Ensemble!
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