Le choix de la ville française candidate à l’organisation des JO d’hiver 2018 est tombé ce midi : ce sera Annecy, alors que depuis une semaine Grenoble tenait la corde… Les médias locaux « partenaires » de Grenoble2018 ont pourtant monté d’un cran la propagande ces derniers jours. En vain… Le projet faussement appelé zéro carbone contenait en effet de nombreuses voiries autoroutières, dont un passage à 4 voies de la départementale Grenoble-Bourg d’Oisans et qui semble impossible à réaliser… Ces projets cachés aux éluEs, n’ont pas trompé les membres du Comité Olympique et Sportif Français qui les ont jugé peu réalistes et incompatibles avec un engagement écologique demandé, au moins sur le papier, aux villes candidates. Je ne me réjouis pas pour autant pour Annecy qui va engager de lourdes dépenses pour une candidature à perte devant les grandes rivales annoncées que sont Munich (Allemagne) et PyeongChang (Corée du Sud).
Grenoble va pouvoir passer à autre chose et s’atteler à la crise sociale et écologique dans laquelle nous entrons. Hier, lors de l’inauguration de l’espace La Place confié à l’association Ozanam et qui héberge des personnes sans domicile fixe ayant des chiens, nous n’étions encore que deux élus présents à l’heure annoncée; les autres étant probablement retenus par les dernières actions de lobbying auprès du CNOSF… Cette réalisation a permis de stabiliser 19 personnes dans des modules d’habitat en bois issu de la Biennale 2008 de l’Habitat Durable créée sous la mandat précédent par Pierre Kermen, adjoint écologiste à l’Urbanisme et à l’Environnement. Au lieu d’Algécos mis en place pour l’hiver, les résidents peuvent aujourd’hui investir leur maison et s’y sentir chez eux : le début d’une réinsertion sociale pour laquelle des associations comme Ozanam luttent. Une autre aventure moins prestigieuse que les JO !