Admiration pour ces manifestants désarmés tombant sous les balles tirées par les policiers de Ben Ali. Ce soir renait l’espoir d’une démocratie en Tunisie. Nous devons aider le peuple tunisien en criant à nos gouvernants d’arrêter de s’immiscer dans les affaires intérieures de la Tunisie. Arrêtons d’accueillir ici les coupables de crimes contre l’humanité comme le fait la France qui a une triste tradition dans ce domaine.
À Grenoble, depuis 1998 sous la majorité socialiste un jumelage a été signé entre Grenoble et Sfax. Suite déjà à des manifestations durement réprimées et à des atteintes graves aux droits de l’homme, cette coopération entre les deux villes avait été mise en sommeil dans le dernier mandat. Depuis l’arrivée de la droite dans la nouvelle majorité hétéroclite de Grenoble en 2008, le jumelage Grenoble-Sfax avait été relancé en grandes pompes. Nous étions intervenu pour qu’une délégation officielle conduite par le maire en 2009 rencontre à l’occasion de son séjour là-bas la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme. Ceci avait été refusé et notre collègue élue qui nous représentait avait dû rencontrer seule ces militants courageux à Tunis. Lorsque nous nous étions élevés en conseil municipal contre cette lâcheté, le conseiller délégué par le maire à la coopération décentralisée avait eu l’audace de nier les atteintes aux droits de l’homme en Tunisie en nous demandant de regarder chez nous l’état de nos prisons…
D’autres soulèvements populaires seront-ils nécessaires pour que cette ville sache reconnaitre les régimes qu’il est possible de rencontrer officiellement, ce qui n’exclut pas une coopération civile directe sans les élus ?
Mais ne cachons pas notre joie et notre respect devant le courage du peuple tunisien que nous soutiendrons sans relâche dans sa lutte pour la démocratie enfin à portée.
Je tire mon chapeau à notre cher gouvernement prêt à aider un dictateur avec nos forces armées payées par nos impôts.
Et je salue le soutient de notre gouvernement qui était prêt à envoyer des armements aux forces qui ont tué des civils pour maintenir ce cher Ben Ali, armement encore une fois financé par l’argent publique.
Mais, malgré tout Michèle-Alliot Marie persiste et signe, elle n’a pas proposer son aide au pouvoir !
Prendre les gens pour des légumes, c’est dépassé !
J’ai honte de notre gouvernement qui offre aux tunisiens et au monde une bien belle image.