Une fois encore le dopage rattrape le Tour de France. Malgré la nostalgie du Tour de notre enfance et l’engouement populaire toujours présent comme ici lors de la montée de l’Alpe d’Huez l’an dernier, il faut savoir dire stop ! Assez du spectacle de ces tricheurs et de leur entourage qui les exploite au prix de leur santé ! La décision de la télé nationale allemande d’arrêter les directs dès l’annonce du dopage d’un coureur allemand doit être saluée. C’est en touchant aux finances qu’on parviendra à assainir le cyclisme. Le Tour n’existe que par les droits télé, les sponsors et les finances communales des villes-étape. Savez-vous combien l’organisateur ASO exige comme subvention directe d’une commune ? En 2005, 91 600 € HT ont été versés par Grenoble à la société Amaury Sport Organisation, laquelle ne publie jamais ses comptes et préfère payer une amende ridicule plutôt que d’être transparente comme l’exige la loi. En plus de ce versement direct, la Ville prend à sa charge police, sécurité, barrières, village d’étape… ce qui double au moins le prix. Arrêtons ces dépenses pour un “sport” qui ne peut plus être donné en exemple en particulier aux jeunes.
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