« Il n’y a pas de dictature en Afrique francophone »

Telle est la déclaration que tous les téléspectateurs du journal de 20 heures de France 2 ont pu entendre mardi soir de la bouche du journaliste Etienne Leenhardt au tableau électronique pour faire plus sérieux. Le site backchich.info rappelle la définition d’une dictature : « régime politique dans lequel le pouvoir est détenu par une personne ou par un groupe de personnes (junte) qui l’exercent sans contrôle, de façon autoritaire. (Larousse) ». Les journalistes au contact du pouvoir se laisseraient-ils désinformer à ce point ? L’offensive du chef de l’état remettant en selle pour le 14 juillet le passé et le présent colonial de la France a t’elle à ce point réussi son objectif de faire oublier le rôle trouble de la France en Afrique ? Les pires régimes qui ne tiennent que par le soutien de l’armée française étaient présents à la tribune officielle et leurs gardes rapprochées ont pu parader devant le monde entier. Et encore Gbagbo, président auto-désigné de Côte d’Ivoire n’était pas là : il ne supporte plus les élections qu’il reporte sans cesse. Sa présence n’était pas désirée, mais la France maintient à Abidjan un contingent de 900 hommes appuyant 7500 casques bleus de l’ONU. Pendant ce temps, la France et Grenoble en particulier reçoivent de plus en plus de réfugiés demandant l’asile politique venant de Côte d’Ivoire, mais aussi de la RDC, du Congo-Brazzaville, du Togo et d’autres pays prétendus démocratiques…. Cherchez l’erreur.

A propos Gilles Kuntz

Ancien conseiller municipal et d'agglo de Grenoble Habitant la Villeneuve Adhérent à Ensemble!
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