Invité en fin de semaine dernière par l’Institut franco-allemand à exposer l’action de Grenoble en matière de renouvellement urbain et pour l’égalité des chances en présence du Maire de Berlin, j’en ai profité pour découvrir cette ville au passé douloureux. Il faut vraiment chercher pour trouver un bout du Mur de Berlin sur à peine 100 mètres. Encore est-il tellement martelé par ceux qui l’ont fait tomber le 9 novembre 1989, que les graffs qui le recouvraient côté occidental ont presque disparu. Cette image montre néanmoins ce que voyaient les allemands de l’Ouest de Berlin Est avec ses immeubles tristes, qu’aujourd’hui Berlin essaye de déconstruire en récupérant métaux et pierres, ce qui est plus respectueux pour l’environnement qu’une démolition classique.
Cette ville est encore en plein travaux avec de vastes terrains vagues qui sont à reconquérir dans le no man’s land en plein centre. Déjà beaucoup a été fait : j’ai bien sûr admiré le Reichstag surmonté de sa coupole de verre que l’on doit à Norman Foster (dont je vous avais parlé à Londres). C’est une vraie réussite visitée par des milliers de touristes chaque jour qui en font l’assaut pour entrer et avoir ainsi une vue imprenable sur le Berlin nouveau, ville attachante où l’on aimerait bien vivre.