La France a choisi la droite dure contre le gauche molle. Grenoble avec plus de 58 % de voix pour Ségolène Royal a bien résisté avec des bureaux de vote voisinant ou dépassant les 80 % de voix à gauche comme le mien aux Baladins. Sarkozy est donc loin d’avoir attiré les voix des quartiers; celles et ceux qui ont choisi de voter Bayrou au premier tour ont massivement reporté leur voix sur la candidate PS au deuxième tour.
Plus que jamais, les luttes doivent faire reculer les sombres desseins du MEDEF dont le Président de la République sera le fer de lance. Sans attendre les législatives, nous devons montrer à la droite que ses réformes anti-sociales ne passeront pas sans résistance des mouvements sociaux. Pour conduire cette révolte, nous devons travailler à la reconstruction d’une gauche de transformation sociale qui dépasse les partis actuels et devienne un espoir de rassemblement pour tous ceux que le virage à droite du PS a déçu. C’est le moment de réagir et d’unir ceux qui ne se résignent pas.